Laura K Emack    Dramatic Writing & French Translation
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Chapitre 5   [Trouvez les chapitres 1 - 4 en bas.]

8/2/2016

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Chapitre 5
 
            L’interview commençait mal. Je ne comprenais rien que j’entendais sur le téléphone à cause de leur accent Québécois. J’apercevais plusieurs voix, mâle et femelle. Après que j’ai dit « Pardon ? » cinq ou six fois, on ma instruire d’attendre. En anglais !
            Attendre à quoi ? Je leur ai demandé. En français.
            « We get chef, » quelqu’un répondait.
L’accent en anglais était aussi fort que je ne comprenais ca qu’à peine. Mon Dieu ! Chef de quoi ? Chef du village, chef de – qu’est-ce qu’on l’appelle au Québec, certainement pas « l’école-planche », la commission scolaire peut-être. Probablement pas. Je ne sais pas les expressions au courant.
            Il se passait un silence étendu. Il me fallait agir vite vite ! Le grand désastre menaçait,
            « Je suis désolée, » je commençais, « Je ne suis pas accoutumée à votre accent. Moi je suis née en Belgique. On parlait toujours français chez nous même que mon père est américain. Il est professeur d’histoire. Je peux continuer ? On me comprend là-bas ?
            « Évidemment. »
Cette rassurance me donnait du bon courage.
« J’ai visité Montréal avec mes parents qu’and j’avais treize ans, j’ai une cousine là. Je n’avais aucune problème les comprendre, mes proches, à l’époque. Ces pannes d’au jour d’hui ? C’est ma propre faute, malheureusement, parce que la prof m’a averti. Elle m’a dit, « Attention à l’accent Québécois. » Exactement ca.
Une nouvelle voix gravelée et chocolat comme celle de Tom Brokaw, disait dans le beau français clair de Paris, « La prof dont vous parlez. Qui est elle ? 
« Chic alors ! » je criais. (Comme fillettes en Bruxelles nous disions ca à célébrer.) « Je vous comprend parfaitement. »
C’était le chef qui est venu faire l’interprète. Chef de quoi ? Est-ce qu’il était vraiment venu de Paris, et pourquoi ca ?
Il répétait la question.  Il me fallait mieux concentrer.
J’expliquais que la prof est une chère amie, qu’elle était mon professeur favori quand j’étudié la littérature comparative à l’université. Cela ils savaient, aussi le fait que mes post-bac études se faisaient dans le théâtre. J’essayé de ne pas répéter les infos sur mon résumé en parlant avec enthousiasme de mon boulot actuel. Je racontais l’histoire de Lisa et sa mère qui vont matriculer ensemble le juin prochain.
Nous parlions de plusieurs enjeux, de l’élection bizarre en train de se dérouler ici aussi bien que les différences entre nos deux systèmes politiques. Je parlais de ma cousine Louise sur la coté de ma mère, celle que je n’ai pas vue depuis si longtemps. Je pense qu’elle est mariée et qu’elle travaille à McGill.  Il y arrivait un moment que leurs questions finissaient. Le silence étendu était suivi par des murmures parmi eux que je ne compris point. Mon cœur battait fort.
Enfin monsieur le chef de quoi parlait. On voulait m’expliquer quelques aspects de l’emploi que je chercher. Il y en avait quelques surprises.
D’abord il s’agissait des refugiés qui vont arriver avant le commencement de l’année scolaire. Je sentais la peur en pensant des immigrés syriens que Donald insulte sans cesse. L’honte me frappait fort. Mais on ne parlait pas des syriens dans ce cas, le chef de quoi m’expliquait. On parlait des africains noirs, principalement venu du Sudan.
« Oh c’est merveilleux ! » je l’interrompais.
« Dans quelle manière ca ?  J’entendais sa confusion.
J’expliquais que j’ai grand envie de présenter quelques pièces de August Wilson, et qu’il est impossible de trouver les acteurs convenants aux rôles ici. Ca change assez rapidement dans les plus grandes villes, mais on dit toujours que le Maine c’est l’état le plus blanc de tous les cinquante. J’ajoutais qu’il me donnerait du plaisir de monter des pièces sans m’occuper d’une compétition. Oui, ca mène à l’excellence mais pas sans ennuis comme la jalousie.
Aussi j’apprenais qu’on voulait faire cette décision très rapidement. Les refugiés auront besoin d’apprendre les deux langues du Canada, et celui qui obtient ce boulot va les accueillir et les instruire. On était bien convaincu dans la pièce invisible que je rempliais une des qualités essentielles.
« Vous êtes vraiment bilingue, » disait le chef.
Grace à dieu,  mes travails de la semaine en arrière avaient bien réussi.
Il y avait encore des murmures incompréhensibles. Puis on parlait de mon calendrier pendant la semaine après la prochaine. Je les assurer que je pouvais voyager sans problème insurmontable. Cependant dans mon esprit je pensais aux rencontres venantes et aux rapports dont la date limite approchait.
J’avalais. Je disais, « Je suis disponible selon votre besoin. »
On échangeait des paroles on chuchotant. Ca me dérangé. En fin le chef de quoi disait, « Deux choses, Cécile. »
« J’écoute. »
« Est-ce que vous savez combien c’est lointain ici ?
« Bien sur. C’est le Canada. »
On riait fort dans la pièce invisible. Qu’avais-je dis ?
« Il vous faut regarder sur une globe ou une carte du monde. Vous ne trouverez pas ce village, plutôt un hameau qu’un village. Vous devez chercher Mousounee. »
« D’accord, monsieur le chef. »
On riait encore une fois.
« Mousounee se trouve dans l’Ontario, » il continuait. « Nous sommes deux cent kilomètres nord-est de Mousoonee.  Ici la civilisation n’existe presque pas. »
«D’accord. Je vais chercher.  Et l’autre affaire ?
« Il faut vous dire que, toute autre chose ayant pareille,  on doit choisir le candidat canadien. C’est une condition attachée aux fonds fédéraux.»
Zut ! Merde !
Mais je mentais au lieu de réagir comme je sentais vraiment. Il est chanceux qu’ils ne voyaient pas ma mine.  « Je comprends complètement »
Puis je faisais des plaisanteries en terminant la conversation pendant que mon cœur tombait vers mes pieds. On leur ait donné le mandat de placer le Canada en tête. Pourquoi errer du chemin approuvé ? On ne va pas donner cet emploi à moi.  Je ne suis pas assez spéciale, sauf dans ma propre imagination.
Il n’y aura pas de sortie pour moi. Pas de nouvelle aventure pour Cécile. Hélas !
Si on choisit le Donald comme président américain– je tremble en pensant ces mots ensemble, Trump et président – je serais l’étrangère ici aussi. Apres que mon emploi se termine, je resterai dans mon appartement 24 sur 24 sans dépenser l’argent qui va disparaitre rapidement  quand même.
Et le Belgique, pays de mon enfance? Pas question d’y retourner. Je n’y connais aucun endroit ni aucune personne. Je ne souviens même pas du non de la rue ou se trouve l’ancien appartement de ma mère.

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