Laura K Emack    Dramatic Writing & French Translation
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7/23/2016

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Ma Belle Échappée
[Une Conte Sérialisée]
Écrite par Laura Emack
 
Chapitre 1
 
Mon Dieu. Qu’est-ce j’ai fait dérouler ?
 
J’imagine ma grande triomphe pendant ce coup de téléphone qui vient. Plutôt je l’espère. Le boulot en question – probablement je ne l’accepterai pas. Certainement on ne va pas l’offrir. Pourquoi ? Parce que je suis américaine. (Est-ce qu’on doit utiliser l’A majuscule ici ? J’oublie. Il faut la demander à la prof, cette question.)
 
Je n’en veux pas aux canadiens. (Canadiens ?)  Ils sont tous très géniales. Mais j’ai appris il y a longtemps qu’ils ne s’occupent que de leurs siens. Tous les opportunités pour les écrivains – et il y en a beaucoup plus chez eux que chez nous -  sont limitées aux auteurs de Canada. Cet emploi disponible qui paie tellement bien – j’ai rarement rencontré un salaire pareil  - on ne le donnera pas à l’étrangère.
 
Pourtant, l’idée d’échapper ainsi me fascine. Je connais plusieurs américains qui parlent de quitter le pays à cause du Donald. Ils ne sont pas sérieux. Je n’en serai, moi non plus, sauf que je vais perdre mon boulot actuel au bout de trois mois. Il n’y a pas d’argent nous payer, ni moi ni ma petite équipe. Nos législateurs ont décidé qu’il n’est plus important de soutenir le théâtre dans les lycées de la Nouvelle Angleterre.
 
Notre excellente compétition annuelle n’arrivait jamais au niveau de popularité qu’aucun sport. Main elle durait pendant cinquante ans quand même. J’adorais ce concours régional soutenu par les six états. Je l’aime toujours cette dernière tour, mais la tristesse domine. Mon Dieu qu’elle se montre forte ! J’ai envie de pleurer aux moments peu convenants, cependant que c’est moi, Cécile, qui doit diriger nos funérailles.
 
Ou peut-être pas. On peut songer à un autre avenir, n’est-ce pas ? Moi aussi je peux rêver malgré que j’habite la même ville depuis mon jeune enfance. J’avais dix ans quand nous quittions mon pays natal suivant le mort de ma mère. A l’époque nous avons déménagé chez ma belle mère, celle que mon père épousait trop vite à nous situer chez ses proches. Elle était professeur d’histoire aussi ma belle mère, elle faisait le voyage sabbatique en Bruxelles. Mon père était son patron. Il y a des questions qu’une fille ne doit jamais poser.
 
Moi j’ai gardé la même position il y a quinze ans, l’appartement encore plus longtemps. Je la rappelle, ma vrai mère belle, mais pas très clairement. Ce n’est pas exactement la vérité car j’ai beaucoup de petites mémoires précises. Elle brossait mes cheveux longes et en faisait deux plaies. Elle me coudrait une robe bleue aux taches jaunes. Elle faisait des biscuits, et moi je mettais la graisse sur le plateau. Mais son esprit, je ne la connais pas. Hélas! Personne ne peut m’en renseigner non plus.
 
Eh bien je n’ai pas de mari, pas d’enfants, même pas d’animaux. Quand on voyage tellement souvent que moi, il est impossible d’élever un poisson. Après que je déménage au Québec du nord, j’obtiendrai un chien, un husky beau qui va laisser ses poils partout. Nous allons faire la promenade ensemble chaque soir. Je porterais une lampe sur mon front pendant les jours sombres et glacials de l’hiver, lui des petites bottes de laine que j’ai tricoté moi-même.
 
Mon chéri, je le rencontrerais enfin. Ca se passera l’aube d’une journée d’automne que le chien et moi nous prenons le chemin qui suit un ruisseau étincellent.
 
 
 
 
 

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